Contenu

Introduction.. 2

Partie I : Quelques considérations sur le conseil 3

1.1.       le conseil et l’audit. 3

1.2.       Conseil VS be. 4

Partie II : Différents critères de classification.. 6

2.1.       Les champs d’action.. 6

2.2.       Différentes tailles de cabinet. 8

2.3.       Les secteurs d’activité. 9

Partie III : Les grands cabinets mondialement connus. 10

3.1.       Presentation de Accenture. 10

3.2.       Le « Big Four ». 11

Presentation de Deloitte. 11

Présentation de PwC.. 11

Présentation de Ernst&Young. 12

Présentation de KPMG.. 12

3.3.      Les  « MBB ». 13

Présentation de McKinsey.. 13

Présentation de The Boston Consulting Group.. 13

Présentation de Bain & Company.. 14

Partie IV : Le paysage français des cabinets de conseil 15

4.1.       Les grandes sturctures en France. 15

4.2.       Les cabinets specialisés. 17

4.3.       Les Centraliens dans les cabinets de conseil 18

Partie V : Création d’un site internet. 20

Conclusion.. 21

Bibliographie. 22

 

 


 

Introduction

 

Le secteur de l’audit et du conseil fait rêver un grand nombre de jeunes diplômés. En effet, qu’il s’agisse du niveau de responsabilité, des possibilités de progression, des salaires proposés ou encore du savoir-faire reconnu que ces métiers proposent, le secteur du conseil offre des emplois attractifs aux jeunes diplômés. A cela s’ajoute que les entreprises de ce secteur figurent parmi celles qui recrutent le plus de jeunes diplômés. 

Ce secteur d’activité recouvre divers champs d’action, comme la stratégie, la gestion, l’organisation, l’informatique, etc., de telle sorte que les entreprises se déclinent sous différentes formes : certaines se présentent comme des « multi-spécialistes »,  alors que d’autres sont spécialisées dans certains champs d’action. De plus, le conseil peut s’appliquer à différents secteurs : l’industrie, la santé, le transport, le bâtiment, etc., ce qui va entrainer de nouveau des spécialisations de certaines entreprises. Ainsi, le paysage des cabinets de conseil peut être complexe à saisir de prime abord. En effet, il existe de grands cabinets mondialement connus, qui se partagent les plus grosses parts de marchés, mais à ces grandes entreprises s’ajoute une multitude de plus petits cabinets, qui offrent des prestations différentes les unes des autres.

Ainsi, un jeune diplômé à la recherche d’un emploi dans le domaine du conseil peut rencontrer des difficultés à choisir les cabinets auprès desquels il souhaite postuler. Le but de cette étude est donc d’apporter un éclairage sur le paysage des cabinets de conseil. Pour cela, il s’agira donc de présenter les différents cabinets de conseil, et comment ces derniers se positionnent les uns par rapport aux autres en fonction de différents critères.

Afin de parvenir à cet objectif, trois critères de classifications ont été établis : le champ d’action, la taille (nombre de consultant, chiffre d’affaire, …) et le secteur d’activité. Ces critères permettent en effet de mieux cerner les caractéristiques de chaque cabinet. Puis, plus de 100 cabinets de conseil implantés en France ont été étudiés un par un, afin de les classifier en fonction de ces trois critères. Grace à cette base de données, un outil de recherche a été élaboré : cet outil est particulièrement utile pour découvrir les plus petits cabinets. De plus, parce qu’ils sont incontournables, une description détaillée des plus grands cabinets (les « MBB » et le « Big Four ») a été effectuée.

 


 

Partie I : Quelques considérations sur le conseil

 

1.1.le conseil et l’audit

 

4.1.1.       Qu’est-ce que l’audit ?

Le petit Larousse défini l’audit de la manière suivante :

AUDIT [odit] n.m. (angl. internal auditor). Procédure de contrôle de la comptabilité et de la gestion d’une entreprise, et de l’exécution de ses objectifs. – Par ext. Toute étude systématique des conditions de fonctionnement d’une entreprise  (audit fiscal, audit social, etc.).

L’audit consiste donc en une vérification de la comptabilité, une analyse de l’entreprise. Il constitue le cœur de compétence des « Big Four » (présentés plus loin dans cette étude), qui ont construit leur notoriété autour de leur savoir-faire de base : contrôler et faire parler les comptes. En résumé, l’audit se concentre sur les chiffres (finances, fiscalité, comptabilité), qu’il s’agisse de l’audit légal (vérification et certification des comptes), des fusions-acquisitions, du contrôle des opérations d’investissement, des cotations en bourse ou encore du diagnostic de l’entreprise.

 

4.1.2.       L’audit et le conseil : une séparation depuis l’affaire Enron

Au début des années 2000, l’affaire Enron[1] a secoué l’économie, tandis que la mort d’Andersen[2], un grand cabinet d’audit et de conseil, a ébranlé le monde du conseil. En effet, à cette époque, la société Enron s’effondre suite à la découverte de détournements et de manipulations sur les états financiers de l’entreprise. Enron entraine alors le cabinet Arthur Andersen dans sa chute, puisque ce dernier est accusé d’avoir certifié des données manifestement falsifiées afin de préserver ses activités de conseil auprès d’Enron. En d’autres termes, le double rôle d’auditeur et de conseil a été reproché à Andersen, car ces deux activités ont des intérêts parfois inconciliables. En effet, on peut se demander comment il est possible de contrôler en toute indépendance les comptes d’une entreprise que l’on conseille par ailleurs.

Ainsi, afin d’éviter une nouvelle affaire de ce genre, la SEC (Securities and Exchange Commission) a pris des mesures visant à clarifier les comptes des sociétés et à renforcer les sanctions contre les dirigeants malveillants. De plus, le 19 février 2002, la Cour de justice des communautés européennes a prononcé l’incompatibilité entre les activités de conseil et d’audit. C’est pourquoi, après l’affaire Enron, les grandes sociétés d’audit se sont séparées de leurs entités de consulting, afin d’éviter tout conflit d’intérêt.

 


 

1.2.Conseil VS be

 

Même s’ils peuvent être réunis concernant de nombreux aspects, les cabinets de conseil sont à différencier des bureaux d’étude. Ces deux entités ont tout d’abord pour vocation de fournir des services intellectuels aux structures pour lesquelles elles travaillent. De plus, tout comme les cabinets de conseil, les bureaux d’étude peuvent être de deux natures vis-à-vis de l’entreprise pour laquelle ils interviennent : externe ou interne (pour un autre service de l’entreprise). De la même manière, ils peuvent se trouver dans une variété de secteurs aussi vaste que ceux des cabinets de consultants (du génie civil à l’informatique, en passant par l’environnement, l’organisation ou encore l’industrie en général). En revanche, un bureau d’études va se différencier d’un cabinet de conseil au niveau des domaines qu’il aborde. Par exemple, certains cabinets de conseil peuvent proposer des services dans le domaine des ressources humaines, tandis qu’un bureau d’études ne fournira pas d’expertise dans ce domaine (même s’il peut parfois arriver que certaines entreprises se déclarant « bureau d’études » propose de tels services, il s’agira souvent d’un abus de langage). D’autres domaines, tels que la recherche de solutions à un problème technique donné ou encore la supervision de projets vont être du ressort de ces deux types de cabinet.

Un bureau d’étude va se différencier d’un cabinet de conseil en étant souvent beaucoup plus orienté vers la technique ou la réalisation technique, beaucoup de bureaux vont d’ailleurs vanter leurs « expertises à caractère scientifique et/ou technique », un type de discours que l’on retrouve beaucoup moins chez les cabinets de conseil. « Concevoir, optimiser, calculer » est d’ailleurs le slogan d’un bureau d’étude dans le génie civil, qui retranscrit bien l’essence première de ces structures, qui sont l’innovation, la conception, la R&D ou encore la réalisation d’études d’ingénierie. Les bureaux d’études vont par ailleurs souvent – beaucoup plus que les cabinets de conseil – être spécialisés dans un secteur en particulier, mettant en avant leur expertise et savoir-faire spécifique.

Voici par exemple une liste de missions énoncées par BEE, Bureau d’Etudes Européen, qui permet de saisir encore mieux la différence avec un cabinet de conseil :

             Conception des projets

             Réalisation des études tous corps d’état

             Elaboration des documents techniques pour marchés de travaux

             Assistance à la passation des marchés

             Supervision des travaux

             Assistance à la mise en route des installations

             Assistance à la gestion de la maintenance

             Etudes d’implantation

             Etudes de fabrication

             Rédaction et validation technique des dossiers

             Relevés dimensionnels

             Saisie schémas PID, électriques, plans 2 D


 

 

Figure 1 - BE vs conseil

 

Pour conclure, un bureau d’études semble donc exister le plus souvent pour mettre en avant un savoir-faire technique dans un secteur particulier de l’ingénierie, et agir dans des missions de conception, R&D, innovation ou encore conduite de travaux.


 

Partie II : Différents critères de classification

2.1.       Les champs d’action

 

Les activités de conseils se divisent en plusieurs grands domaines. Même si on note actuellement beaucoup de nouvelles activités chez ces cabinets (des compétences dans des domaines comme l’évènementiel, le développement durable…sont de plus en plus proposées), voici la liste des domaines majeurs qui constituent l’exercice du conseil :

 

·         Le conseil en stratégie, qui consiste à orienter les grands choix de l’entreprise. Le consultant intervient alors au plus haut niveau de l’entreprise pour mettre en œuvre des orientations majeures afin d’améliorer les performances économiques et financières de l’entreprise. Il s'étend de la stratégie marketing, industrielle à la stratégie financière.

Étant donnée la complexité et la délicatesse que peut représenter l'élaboration d'une stratégie d'entreprise pour un dirigeant, la notoriété est un paramètre critique de la pérennité pour un cabinet ou d'une branche de cabinet qui s'occupe de conseil en stratégie. Ce sont essentiellement les gros cabinets généralistes qui ont la capacité de proposer ce type de services. Parmi ces cabinets on retrouve en particulier McKinsey, Boston Consulting Group, Bain & Co, Roland Berger, Oliver Wyman, Booz & Co.

Les petits cabinets en stratégie eux, lorsqu'ils survivent à la concurrence, fonctionnent principalement grâce au bouche à oreille. Une grande part de ces petites entreprises utilise aussi une expertise dans un domaine particulier, leur permettant de se placer dans une niche de marché, garantissant une certaine pérennité dans leurs affaires.

D’autres acteurs de cette catégorie mettent en place des solutions permettant de concrétiser les orientations stratégiques qui ont été définies par une équipe de consultants en stratégie. Il s’agit donc d’une continuation du conseil en stratégie. Cependant, dans la mise en place effective de la solution, la marge dégagée par le cabinet de conseil est plus faible que dans le pur conseil en stratégie. Tous les groupes faisant du conseil en stratégie ne proposent pas nécessairement leurs services pour appliquer les recommandations données.

Ainsi les très grands cabinets comme McKinsey ou BCG sont en général présents uniquement dans la phase d’étude préliminaire. A l’inverse, parmi les acteurs français du secteur, on trouve plutôt des cabinets comme Capgemini Consulting, ou Accenture qui eux interviennent en général tout au long de la mise en place d’une orientation stratégique.

 


 

·         Le conseil en organisation : l’objectif est ici d’adopter un point de vue à plus court terme afin d’identifier les points pouvant être optimisés (réduction des délais, maîtrise du risque…). Cette catégorie regroupe comprend entre autres des cabinets orientés spécifiquement vers une optique de réduction des coûts.

En effet, surtout en période de crise, de nombreuses entreprises sont demandeuses d’une expertise extérieure en réduction des coûts. Il est par ailleurs plus délicat pour des services internes de l’entreprise de gérer ce type de projet puisqu’ils impliquent très souvent des compressions de personnel et des réductions des avantages des employés.

Le conseil en supply chain constitue un élément central de cette catégorie. De nombreux cabinets se spécialisent dans le conseil aux grandes entreprises concernant l’organisation de leur chaîne d’approvisionnement en matières premières, la gestion des stocks, etc. Parmi les acteurs spécialisés dans ce secteur, on peut citer Argon Consulting, ou KLB Group. Cependant les répondants dans le secteur de la supply chain sont le plus souvent des grosses structures (et non pas de petits acteurs spécialisés). Plus du quart des réponses aux appels d’offres proviennent de cabinets de plus de 10000 employés ; plus de la moitié proviennent  de sociétés de plus de 1000 salariés. Les petits cabinets (moins de 10 salariés) représentent seulement 15 % des réponses. Bien entendu, ces chiffres ne reflètent pas la répartition des cabinets de conseil en supply chain en termes de nombre de salariés.

 

·         La gestion : cette activité a pour base l’audit légal, c’est-à-dire la certification des comptes d’une entreprise par une entité externe. Par rapport à un simple audit, le conseil en gestion se distingue par l’établissement d’un diagnostic complet de l’entreprise. Le cabinet propose ensuite des pistes d’améliorations et des services de conduite du changement. Ces firmes proposent également des services spécifiques annexes au domaine de l’audit : diagnostics financiers, fusions-acquisitions, cotations en bourse, etc. Il ne s’agit donc pas d’une simple certification des comptes de l’entreprise.

On trouve dans cette catégorie des cabinets dont le cœur d’activité est l’audit, et plus particulièrement les “Big Four” : PricewaterhouseCooper, Ernst & Young, KPMG et Deloitte.

Cependant le fait d’être à la fois chargé de diagnostiquer les défaillances et les anomalies dans la gestion d’une entreprise, et de proposer ses services en tant que prestataire de services est problématique du point déontologique. En effet, comme l’a montré le scandale Enron, ces cabinets sont à la fois juges et parties. De nouvelles régulations ont été prises suites aux malversations auxquelles se sont livrés les dirigeants d’Enron, et la législation interdit désormais à un même cabinet d’auditer et de conseiller une entreprise. Les cabinets d’audits conservent cependant des divisions de conseil en gestion.

 

·         Les ressources humaines : il s’agit d’aider les services de ressources humaines des entreprises à établir une stratégie de recrutement, et à organiser les équipes. L’aspect humain est en effet un facteur clef dans le développement d’une entreprise.

Cette catégorie regroupe par ailleurs la conduite du changement, c’est à dire la gestion de l’impact des changements dans le fonctionnement de l’entreprise (changement organisationnel, adoption d’un nouveau système, remaniement du personnel, etc.). Il faut en effet accompagner le personnel afin que le changement se passe dans les meilleures conditions.

·         L’informatique : le consultant a pour mission de concevoir un système d’information, de constituer un parc informatique performant, de mettre en place un réseau efficace. L’industrie informatique étant un domaine en constante expansion, c’est un secteur très porteur pour le conseil. C’est également un secteur où les marges sont extrêmement importantes. Il attire aussi bien des entreprises de conseil que des constructeurs (IBM Global Services étant leader du secteur).

Parmi les acteurs du marché, on distingue plusieurs catégories. Tout d’abord, les simples cabinets de conseil possédant une spécialisation en SI vont proposer une solution adaptée, mais ne vont pas développer le logiciel à livrer en interne. Ils n’emploient pas  de développeurs. Parmi eux on trouve des intégrateurs spécialisés d’une solution ERP (Entreprise Resource Planning) comme SAP. Ils sont mandatés par l’entreprise pour déployer le logiciel et conduire le changement lié au passage à ce logiciel. Enfin on trouve les SSII (Sociétés de Services en Ingénierie Informatique).

 

Le secteur est à distinguer du domaine d’activité. En effet, un cabinet qui proposerait des prestations dans le domaine de la supply chain est susceptible de proposer ses services dans n’importe quel secteur où il est question de marchandises et de stocks, comme la grande distribution.

 

 

2.2.       Différentes tailles de cabinet

 

En plus de cette diversité dans leurs domaines d’activité, les entreprises de consulting sont aussi très différentes par leur taille, et leur structure. Beaucoup d’entre elles mettant d’ailleurs en avant de nombreux domaines de consulting, le classement suivant apporte une information supplémentaire très pertinente et proche du terrain permettant d’aller plus loin encore qu’un simple classement par domaines.

 

Nous distinguerons ici quatre types de structures :

 

·         les grandes firmes multi-domaines. Elles sont au minimum nationales et généralement internationales. Bien que présentant des histoires différentes elles se sont généralement ouvertes à de nombreuses activités : la plupart proposent donc des services en stratégie, organisation, management, informatique etc. Chacune de ces firmes relève d’ailleurs plus d’un ensemble de filiales gérées de manière indépendante, mais se regroupant afin de mettre en avant une image de marque et des standards de qualités. Cela procure ainsi au client une certaine sécurité quant à la qualité de la prestation. Il est en revanche souvent possible de les classer de manière approximative en fonction de leur domaine “phare”. Une entreprise peut en effet être très réputée pour un certain domaine, mais être moins reconnue que ses concurrents dans un autre. Le chiffre d’affaires de ces grandes firmes peut atteindre plusieurs milliards de dollars, et elles embauchent parfois jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’employés (266 000 pour Accenture par exemple) . Nous en présenterons les plus réputées dans la partie suivante de ce rapport

 


 

·         les cabinets plus spécialisés, de taille variable (souvent régionaux ou nationaux),  experts dans un domaine comme les ressources humaines, le développement durable, l’informatique,... Ils regroupent en général quelques dizaines de consultants de qualité et leur tarification est souvent moins élevée que celle des multinationales étant donnés des frais de structure plus légers. Davantage de précisions et quelques exemples seront apportés par la suite.

 

·         le consultant indépendant. Il peut être spécialisé ( informatique, formation, transport, communications, conduite du changement …) ou généraliste. Dans le deuxième cas il doit avoir une très bonne formation est une riche expérience d’entreprise. Dans les deux cas, le consultant indépendant présente généralement des tarifications moins élevées que les firmes (n’ayant pas ou peu de frais de structure), et travaille généralement plus longtemps avec ses clients. Cela permet de développer une relation de confiance souvent plus importante qu’avec les autres catégories de consultants présentées précédemment.

 

·         le consulting interne. Certaines grandes entreprises disposent de leur propre branche conseil. Si cela présente le risque d’une perte de recul et d’objectivité, le moindre coût et la meilleure connaissance de l’entreprise en sont tout de même des atouts majeurs.

 

 

 

2.3.       Les secteurs d’activité

 

Beaucoup de cabinets de conseil disent pouvoir intervenir dans tous les secteurs d’activité. Voici une liste (non exhaustive) de secteurs que nous avons pu rencontrer au cours de nos recherches sur les différents sites officiels des cabinets de conseil :

·         Santé

·         Tourisme

·         Industrie

·         Evénementiel

·         Bâtiment / Construction

·         Transport

·         Distribution

·         Energie

·         Banque, Assurance, Finance

·         Immobilier

·         Secteur public

·         Sport

·         Télécom et médias

·         Informatique

·         Aéronautique et Spatial

·         Défense et Sécurité

Partie III : Les grands cabinets mondialement connus

 

Le paysage du conseil dans le monde est marqué par plusieurs acteurs majeurs et notamment des pelotons de tête considérés comme des références. Nous allons nous intéresser ici au cabinet Accenture, considéré comme le plus grand cabinet de conseil au monde ainsi que ceux que l’on désigne comme les « MBB »  et les « Big Four », qui réunissent respectivement les 3 plus grands cabinets de conseil en stratégie et les quatre acteurs principaux en audit financier dans le monde.

 

3.1. Presentation de Accenture

                                                      

                                                      

 

Accenture est une entreprise internationale de conseil en management, technologies et externalisation. Il est implanté dans le monde entier et opère dans plus de 120 pays. Historiquement, il est issu du cabinet américain Arthur Andersen. Il s’est d’abord appelé Andersen Consulting puis Accenture depuis 2001. Aujourd’hui, il réalise 28 milliards de dollars de chiffre d’affaire avec 259 000 employés. Il est considéré comme le plus grand cabinet de conseil dans le monde.

Il met en œuvre son expertise dans tous les métiers et secteurs d’activité. Son organisation est très matricielle, elle est divisée en secteurs d'activité client ("Operating groups") et domaines d'intervention ("Growth Platforms").

Accenture s’efforce d’identifier les nouvelles tendances économiques et technologiques pour aider les plus grandes entreprises du monde à : 

    pénétrer de nouveaux marchés,  

    accroître leurs chiffres d’affaires sur leurs marchés existants,  

    améliorer leur performance opérationnelle,  

    délivrer leurs produits et services de manière plus efficace. 

Il entretient des relations de longues dates avec ses principaux clients (Sur ses 100 principaux clients en terme de chiffre d’affaire, 92 entreprises sont clients depuis plus de 10 ans). Enfin, Accenture consacre un budget de 300 millions de dollars par an en R&D afin de mettre en place des solutions toujours plus innovantes.

 

 

 

3.2. Le « Big Four »

 

Le « Big Four » réunit les quatre plus grands groupes d’audit financier du monde. Il est composé de Deloitte, PwC, Ernst et KPMG. Il est issu du « Big Five qui comptait en plus Arthur Andersen avant le scandale de l’affaire Enron.

 

 

Presentation de Deloitte

                                                                           

Deloitte est le leader mondial dans son domaine, c’est le plus grand cabinet d’audit dans le monde et depuis 2009, le premier cabinet d’audit en France. Il est le plus ancien des « big four ». Historiquement, le cabinet Deloitte est issu du rapprochement en 1989 de deux grands cabinets : Deloitte Haskins & Sells et Touche Ross international. Le premier est créé en 1845 par William Deloitte à Londres qui s’associe en 1925 à Charles Haskins et E. Sells. Le cabinet Tohmatsu & Co a été fondé en 1968 au Japon par l'amiral Nobuzo Tohmatsu. Aujourd’hui, il réalise 31,3 milliards de dollars de chiffre d’affaire avec 193 000 employés présents dans plus de 150 pays.

Deloitte est décomposé en de nombreuses entités indépendantes à travers le monde, qui collaborent pour  assurer des services en audit, en conseil, en conseil financier, en management du risque et en expertise fiscale. Chacune des entités ne propose pas tous les services.

 

Présentation de PwC

                                                                                  

PwC réalise des missions d’audit, d’expertise comptable et des missions de conseil qu’il considère comme « créatrices de valeur ». Son approche est sectorielle. Le réseau PwC est présent à travers 158 pays et plus de 180 000 collaborateurs dans le monde. En France, PwC rassemble 4 000 personnes dans ses 25 bureaux.

Historiquement, PricewaterhouseCoopers est né en 1998 des fusions successives des acteurs anglo-saxons historiques de ce secteur (Pricewaterhouse et Coopers and Lybrand).

En termes de prestige, PricewaterhouseCoopers est classé n°1 mondial des entreprises de comptabilité par le guide Vault. Le réseau se classe au coude à coude avec Deloitte pour la première place mondiale en termes de chiffre d'affaires.

 

 

Présentation de Ernst&Young

                                                                                        

 

                Les activités de Ernst and Young sont l’audit, le conseil en performance financière, performance opérationnelle et stratégie, l’expertise en droit et en fiscalité du travail et des affaires et l’accompagnement des entreprises dans leurs transactions.

Historiquement, la firme telle qu’elle existe aujourd'hui est le résultat d'une série de fusions entre d'anciennes organisations. La plus ancienne d'entre elles (Harding & Pullein) a été fondée en 1849 au Royaume-Uni.

Aujourd’hui Ernst réalise 24,4 milliards de chiffre d’affaire avec 167 000 employés.

                                                                    

                    Tour first à la défense réunissant les bureaux de Ernst

 

Présentation de KPMG

                                                                         

KPMG, membre du réseau KPMG international est le premier groupe français de services pluridisciplinaires (audit, advisory, expertise comptable et conseil). Il emploie 8 000 salariés dans 217 implantations, au service des sociétés cotées et groupes internationaux, des PME, des groupes familiaux, de l'économie sociale et solidaire et du Secteur public (Etat-Territoires-Santé). KPMG en France compte plus de 70 000 clients parmi lesquels :

 

    200 sociétés cotées ou faisant appel public à l’épargne

    Près de 30 % des PME de plus de 50 salariés

    6 300 associations et acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire

    47 000 artisans, commerçants et professions libérales

    6 000 références dans les collectivités publiques

 

     Historiquement, KPMG est issu de la société Fiduciaire de France créée à Grenoble en 1922.

     Aujourd’hui, à travers le monde, KPMG réalise 23 milliards de chiffre d’affaire avec 152 000 employés.

 

3.3.      Les  « MBB »

 

MBB est l’acronyme qui désigne les trois cabinets de conseil en stratégie les plus prestigieux : McKinsey, the Boston Consulting group et Bain.

 

Présentation de McKinsey

                                                                           

 

McKinsey a été fondé en 1926 à Chicago par James oscar McKinsey, professeur renommé de l’Université de Chicago. La figure emblématique du cabinet est Marvin Bower, qui a succédé à James McKinsey. Il est considéré comme le principal responsable du succès du cabinet et comme le père du conseil en stratégie. Il a établi les grands principes de fonctionnement du cabinet en s’inspirant de son expérience en cabinet juridique. Aujourd’hui, McKinsey est la société de conseil la plus connue, la plus prestigieuse, la plus chère et qui  rémunère le mieux ses consultants. Elle réalise 7 milliards de dollars de chiffre d’affaire avec 17 000 employés dont 9000 consultants. Elle réalise un travail qui est réputé pour être extrêmement soigné, fait sur-mesure pour chacun de ses clients, en utilisant des méthodes qui lui sont propres appelées « McKinsey way ».

Le système de carrière chez McKinsey repose sur le Up or Out, dans lequel un employé non promu quitte l’entreprise. En effet, ce système interdit la stagnation et favorise une émulation forte au sein des équipes. Il fait partie des meilleurs employeurs dans son domaine pour la qualité des conditions de travail qu’il offre à ses collaborateurs.

 

Présentation de The Boston Consulting Group

                                                                              

 

                The Boston Consulting Group a été fondé en 1963 par Bruce D. Henderson, diplômé de Vanderbilt et de Harvard Business School, ayant commencé le conseil chez Arthur D. Little. Aujourd’hui le cabinet possède 71 bureaux dans plus de 40 pays à travers le monde et réalise un chiffre d’affaire de 3,7 milliards de dollars de chiffre d’affaires avec 7 000 employés dont 4 400 consultants

Ce cabinet est particulièrement reconnu pour ses prestations dans le domaine de la finance. Il réalise 30 % de con chiffre d’affaire dans le secteur bancaire. Le BCG est réputé pour ses nombreux outils innovants comme la matrice BCG, le learning curve, le scenario planning, etc.

 

Présentation de Bain & Company

                                                                           

Bain & Company a été fondé en 1973 à Boston aux Etats-Unis par d’anciens consultants du Boston Consulting Group dont Bill Bain. Aujourd’hui, il réalise 2 milliards de dollars de chiffre d’affaire avec 5500 employés répartis dans plus de 30 pays à travers le monde.

Bain met en avant ses collaborateurs comme étant son meilleur atout, il met ainsi tout en œuvre pour former et avantager les consultants. Il propose une culture fondée sur le mérite et l'esprit d'entreprise. Le cabinet organise par exemple des formations pointues consacrées à la stratégie et à l’analyse et de nombreux outils d’apprentissage et de développement professionnel à ses collaborateurs. Il s’attache à proposer un environnement de travail agréable et convivial, avec régulièrement des activités destinées à renforcer l’esprit d’équipe. A Paris, par exemple, au cours de la dernière décennie, Bain a été, à trois reprises, distinguée comme la meilleure « entreprise où il fait bon travailler » en France par le Great Place to Work Institute. De plus, Bain revendiquant une approche généraliste, ses consultants sont staffés sur tout type de missions, dans tous les secteurs, ce qui est très enrichissant pour eux. Le cabinet a aussi organisé un programme de transfert inter-bureaux qui permet aux consultants de travailler aux quatre coins du monde.

Ce cabinet est connu pour ses approches méthodiques innovantes qui sont très analytiques (« answer first », « MECE »,…).

 

 

 


 

Partie IV : Le paysage français des cabinets de conseil

Figure 2 - Positionnement des cabinets de conseil en France

 

4.1.Les grandes sturctures en France

 

4.1.1.       Grandes structures

Pour ce qui est du marché du consulting en France, nous retrouvons bien sûr les grandes structures comme Accenture (28 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2012 dont 1 milliard d'euros en France). Capgemini totalise lui aussi un milliards de chiffre d'affaires pour l'année 2012 (10,2 milliards de dollars niveau mondial), dont plus de 187 millions via Capgemini Consulting. Quant aux cabinets du Big Four, leur activité reste modeste en France comparée à celle qu'ils ont outre-Atlantique. Le leader mondial Deloitte réalise 284 millions d'euros de CA en France sur un total de plus de 31 milliards de dollars dans le monde en 2012. Quant à lui, PWC totalise 345 millions d'euros en France, presque cent fois moins que son chiffre d'affaires mondial en dollars, tandis que KPMG réalise 23 milliards de dollars dans le Monde, dont 754 millions d'euros en France.

Le leader du marché de l'Audit en France reste de loin Ernst & Young, avec 533 millions d'euros sur un total de 24,4 milliards de dollars en 2012.

 


 

4.1.2.       Quelques mots sur les Domaines et Secteurs du Consulting en France

De leur côté, les MBB sont moins présents qu'au Royaume Uni et en Asie, avec des bureaux totalisant jusqu'à la centaine de consultants. En 2011, le consulting en stratégie, en particulier propre à McKinsey, BCG et Bain, représentait 15% (3,8 milliards d'euros) du marché du conseil.

De son côté, le revenu total du conseil en management (étude n'incluant pas les revenu de conseil en management des cabinets spécialisés) en France était évalué à 5 milliards d'euros en 2012.

Le premier secteur demandeur des services des consultants français est bien sûr l'industrie, dont la demande est passée de 23% en 2011 à 29% du marché du consulting en France en 2012. Les institutions financières se placent en  deuxième place avec 28% du marché en 2012. Notons que la même année, le secteur public constituait 9% du chiffre d'affaires du consulting en France. La demande en services émanant du secteur public est globalement croissante depuis quelques années, notamment dans les domaines du management et de l'organisation des structures et des procédés d'administration.

 


 

4.2.Les cabinets specialisés

 

En France, nous avons surtout la chance d'avoir un réseau de cabinets de Consulting spécialisés. En particulier, les cabinets adoptent souvent un mode de spécialisation associant un domaine et un secteur.

Citons d'abord le conseil en ressources humaines et recrutement, activité parfois à la limite de celle du chasseur de tête, qui, comme dans le cas du secteur pharmaceutique avec le cabinet Serendip, va s'attacher à gérer et débaucher des cadres d'un certain secteur.

Pour soigner leur image, les entreprises ont de plus en plus tendance à adopter des pratiques écologiques ou à se soucier plus généralement du développement durable. Elles peuvent alors faire appel à une société de conseil en environnement (Kea Partners propose ce type de services par exemple).

L'audit d'entreprises peut prendre des formes particulières, notamment avec la juricomptabilité, domaine de la comptabilité et maintenant du Consulting spécialisé dans la recherche et la détection de fraudes. Alix Partners propose des services de juricomptabilité, et complète son offre de consulting basée sur beaucoup de services légaux notamment avec du conseil en protection et gestion de la propriété intellectuelle.

D'autres cabinets, parfois sous-traitants, exercent dans des domaines bien particuliers de l'industrie et de l'armement. Ces cabinets, comme Alter Defense, regroupent d'anciens experts techniques s'étant mis à leur compte pour conseiller et partager leur expertise sur des domaines très pointilleux comme l'aérospatial.

L'événementiel, pour sa part est un secteur ne connait pas (ou presque) la crise. Certains cabinets  s'occupent de conseiller leurs clients en matière de tenue d'événements, mais des sociétés comme Assurevents ne s'arrêtent pas là, et conseillent leurs clients en produits d'assurance pour couvrir leurs événements. Assurevents assure même le courtage des produits d'assurance avec ses clients.

Pour finir cette liste non exhaustive d'exemples d'activités de cabinets spécialisés, citons le cabinet Artimon qui conseille ses clients en immobilier. Le cabinet conseille en achat, en gestion de copropriété, jusqu'à proposer des optimisations de mobilier, afin d’optimiser les procédures des clients.

 

L’ensemble des grands cabinets mondiaux en matière de conseil se retrouvent donc tous en France, mais sont très loin de posséder la majorité de l’activité du conseil en France. On dénote en effet encore une multitude de (relativement) petites structures qui exercent leurs activités dans tous les domaines et n’hésitent pas à se spécialiser dans une filière particulière afin de faire valoir leur expertise. Devant cette multitude de « petits » cabinets, nous avons dû trouver un moyen de les répertorier tous de manière claire et organisée.

4.3.Les Centraliens dans les cabinets de conseil

 

Si la politique de recrutement varie d’un cabinet à l’autre, et que certains n’emploient que peu, voire aucun ancien centralien de Lyon, l’Ecole reste très bien représentée par ses anciens élèves dans la plupart des cabinets.

En menant une enquête à partir de l’annuaire des Centraliens de Lyon et en contactant ceux-ci directement pour demander des précisions sur le nombre de Centraliens dans leurs cabinets respectifs, nous avons pu établir le tableau récapitulatif suivant. Le chiffre d’affaire du cabinet est rappelé pour donner une idée de l’importance relative des cabinets cités.

Cabinet

CA en France (M€)

Nombre de Centraliens

Accenture

550

36

CSC

410

5

Ernst&Young

230

15

KPMG

230

3

Capgemini Consulting

230

20

Mc Kinsey

220

9

IBM Business Services

220

12 (40 chez IBM)

Boston Consulting Group (BCG)

160

6

BearingPoint

160

7

Kurt Salmon

122

6

Oliver Wyman

120

1

Solucom

108

1

Bain & Company

98

2

Altedia

94

0

Deloitte

91

6

BPI

90

0

PwC

88

6

Roland Berger

80

7

Atos

65

28 (pas seulement l’entité conseil)

Certains cabinets nous ont également communiqué une liste plus précise des Centraliens qu’ils emploient. Ces listes sont toujours plus récentes et plus fiables que celles qui pourraient être obtenues depuis l’annuaire de l’ACL.

Liste des Centraliens travaillant chez Capgemini :

NOM USUEL

PRENOM

ENTREE GROUPE

ROLE 2013

ARLAUD

LUDWIG

2012-02-06

C

BILLY

BENJAMIN

2013-07-08

C

CAPPELLINI

ANDREA

2013-06-10

C

LEOPOLD

FELIX

2013-04-07

C

COSTEL

PHILIPPE

2008-03-19

MC

DENIS

NICOLAS

2008-01-07

MC

RAMIREZ GOLFIN

PAULA

2004-07-01

MC

VAN LANGENHOVE

THIBAULT

2008-11-03

MC

BAERD

MARIE-CAROLINE

1996-02-01

P

LOCHON

FLORENT

1995-03-27

P

ROUDAUT

YANN

1996-10-01

P

LAURENT

VINCENT

2008-09-29

SC

TRUPCEVIC

CLEMENT

2010-09-20

SC

VALLET

WANDRILLE

2010-01-27

SC

VERSMEE

BENOIT

2008-11-17

SC

COURCHE

CYRIL

2013-04-02

C

BOURDINIERE

JULIEN

2011-03-07

VP

DOUGADOS

MATHIEU

2001-09-03

VP

DUCASS

OLIVIER

1993-10-11

VP

RAFFO

MARC

2011-06-08

VP

Récapitulatif des anciens Centraliens travaillant chez Ernst & Young : 



 

Partie V : Création d’un site internet

 

Plutôt que de proposer un simple rapport faisant état de nos recherches concernant les cabinets de conseil en France, nous avons décidé de créer un site internet, accessible par tous à l’adresse consulting.florianclerc.com . Ce site a pour but de permettre à tous les élèves de consulter facilement le contenu de nos analyses concernant le conseil en France, mais également de réaliser un tour rapide et complet d’un grand nombre de cabinets de conseil en France et à l’international.

Sur ce site, chacun pourra trouver :

-des parties de notre rapport faisant état de l’étude des cabinets de conseil

-une liste, aussi, exhaustive que possible, des cabinets de conseil en France

-un module permettant de recherche un cabinet de conseil en fonction de critères comme son domaine, ses secteurs d’activité ou encore sa taille.

-des fiches plus détaillées pour certains grands cabinets de conseil

-un formulaire où chacun peut soumettre ses idées d’amélioration sur le site (tant au niveau du contenu que de sa structure)

 

Pour plus de détails nous vous conseillons tout simplement d’aller directement consulter ce site internet !

De nombreuses améliorations et fonctionnalités peuvent bien sûr encore être apportées à ce site internet (liste des centraliens de Lyon travaillant dans les cabinets, retours d’expérience…), et nous le laissons à disposition du métier consultant à l’ECL pour les années à venir. Pour ceux qui reprendraient éventuellement le projet, contacter Florian CLERC (promo 2014), afin de récupérer directement le code source et le contenu de la base de données.


 

Conclusion

 

 

Ce projet de panorama des cabinets de conseil débouche donc sur une double analyse et description du monde du conseil à l’international et en France. D’une part, ce rapport (et la présentation finale que nous avons réalisée) dresse un portrait global de l’activité. On y retrouve de très grands cabinets de conseil internationaux, menés par les MBB et le Big Four, mais aussi de nombreuses structures souvent plus spécialisées. Notre étude a également permis de dresser un bref aperçu de l’état de santé et de la structure du conseil en France.

Par ailleurs, la mise en place de critères de classification des cabinets, selon leurs domaines et secteurs d’activité, ainsi que par leur taille et leur structure, a permis de répertorier et d’organiser une base de données de plus d’une centaine de cabinets de conseil sur un site internet à la disposition de tous, et qui pourra certainement être réutilisé les années prochaines, et devenir un outil à part entière pour le métier consultant à l’Ecole Centrale de Lyon.

Bibliographie

 

 

·         Profession: consultant P. Bonnemayre & C. Wissocq

·         Le conseil - Le livre du consultant et du client Jean Simonet & Jean-Pierre Bouchez

·         Tous les sites officiels des cabinets de conseil présents sur le site internet.

·         mon-annuaire-pro.com (pour les chiffres d’affaires et nombre de salariés des cabinets)

·         consulting-guide.fr/feuilleter : une brochure contenant des données sur plusieurs cabinets de conseil

·         www.sourceforconsulting.com

 

 

 

 

 

 



[1] Enron était une multinationale américaine spécialisée dans le domaine de l’énergie, sixième capitalisation boursière des Etats-Unis.

[2] Andersen était une société spécialisée dans l’audit et le conseil. Elle a été accusée d’être impliquée dans plusieurs affaires de fraudes comptables.